La Françafrique : domination et pillage de l’Afrique par la France
La françafrique est créée car la fin du colonialisme est imminente. La France ne peut être une grande nation sans les richesses de l’Afrique. Il faut mettre en place un système alternatif pour continuer à voler les ressources Africaine. En effet, suite à la déroute de l’armée française en Indochine et en Algérie à la fin des années 1950. Le chef du gouvernement français de l’époque le Général De Gaulle concède l’indépendance à partir de 1960 aux pays africains qui étaient sous domination coloniale depuis 1850.
La condition des indépendances
Dans la réalité, il s’agit de fausses indépendances. En effet, De Gaulle a lui-même choisi et formaté les futurs présidents des futur ex-pays colonisés et les a obligés à signer les fameux accords coloniaux (au nombre de 11) afin d’accéder à un semblant de liberté. Ces accords ne sont ni plus, ni moins qu’un moyen de soumettre l’Afrique au commandement de la France, un moyen d’empêcher tout développement jusqu’à nos jours et de continuer le pillage. Ceci est la françafrique.
Le contenu des accords coloniaux
Ces accords concernent de nombreux domaines, dont deux des trois font partie des fonctions régaliennes d’un État tels que le militaire et le monétaire. On compte également le politique et des accords économiques, tous toujours en vigueur, et appliqués à la lettre par nos états…

Ainsi, soixante ans après indépendances les anciennes colonies françaises d’Afrique sont encore sous une domination insidieuse mais totale de l’ancienne puissance impérialiste. Une relation ambiguë et perverse appelée Françafrique depuis des décennies. Aujourd’hui orthographié France-à-fric par certains panafricanistes pour souligner, dénoncer le fait que la France se serve de l’Afrique comme d’une machine à sous
Mode de fonctionnement
La françafrique a donc pour base « légale » de son existence les accords coloniaux. Mais, elle comporte une partie non formalisée comme le soutien de régime totalitaire pro-système. Le schéma de la Françafrique est le même dupliqué sur tous les territoires colonisés depuis la fin officielle du colonialisme :
- Mise en place et soutien de présidents corrompus, dont certains ont 40 ans de règne dictatorial ou plus.
- Coup d’état sur les personnes des présidents et meurtres d’hommes politiques œuvrant pour mettre fin au système françafricain
- Maintien d’une faible industrialisation
- Monnaie comme outil d’asservissement ultime de 15 pays fabriquée et gérée par le néocolon et les institutions qu’elle a mis en place https://www.youtube.com/watch?v=o1H_emvJNsQ .
- Présence militaire exacerbée justifiée par de fallacieux prétextes, alors même que cette armée collabore avec les groupes armés contre qui elle est supposée combattre.
- Et enfin une presse mensongère, manipulatrice et sans éthique RFI, France 24 et Jeune Afrique.
La méthode françafrique n’a pas évolué depuis près de deux siècles : diviser pour mieux régner en créant des guerres fratricides, ce qui amène chaos et pauvreté, et permet de mieux organiser le pillage d’un côté et de l’autre maintenir la dépendance en vendant aux présidents laquais des trains, des routes, des stades… à prix d’or.
L’Afrique grenier et déversoir de l’occident

Parmi ses moyens pour relever le défi du réchauffement climatique (auquel l’Afrique est encore plus vulnérable) la l’occident fabrique des voitures électriques grâce entre autres au cobalt africain. Cette exploitation massive rapporte très peu aux peuples africains mais génère une pollution des nappes phréatiques, expose les populations riveraines à de lourdes maladies dans un futur proche et encourage le travail des enfants. Comme souvent, aucun cadre légal n’est défini par les autorités locales.
Les produits sont de mauvaise qualité lorsqu’ils sont exclusivement destinés au marché africain à l’instar du lait Nido du géant mondial de l’agro-alimentaire Nestlé®. En effet, Nido n’est fabriqué que pour les africains. Il est vendu comme étant de la qualité, donc cher, ne comporte pas de lait mais de la graisse animale. Tout ceci avec l’inertie, la complicité de dirigeants cupides, irrespectueux de leurs populations, seulement intéressés par leur propre sort.
Finalement la françafrique n’est plus un pillage de d’Afrique par la France seulement. Tout l’occident par le biais et l’exemple de la France à accès et se sert donc de l’Afrique comme de son propre grenier, c’est ceci la françafrique. En effet, l’occident a la primeur sur nos richesses contre les populations locales : minières, halieutiques, forestières, … Cette surexploitation dans le but de satisfaire l’occident vorace à qui rien ne doit manquer a de lourdes conséquences sur les populations locales une pollution des eaux et forêts, une insuffisance alimentaire, un coût élevé de la vie… Les USA, le Canada, Les pays de l’UE veulent tous leur part du gâteau.
Les conférences de Berlin de 1884-1885 et de Yalta en 1945 où l’occident se partage l’Afrique ne suscite pas l’indignation de la communauté internationale. Au contraire, celle-ci semble envieuse et cherche également à tirer profit de la situation. Cette même communauté qui se targue de donner la priorité dans leurs politiques aux droits de l’homme. Devons-nous préciser de l’homme blanc ?
A quand la fin de la françafrique ?
La jeunesse africaine qui est le moyen pour arriver au bout de cette lutte est bien trop occupée à nourrir cet insatiable impérialisme occidental en cherchant à posséder ses signes de richesse, à reproduire toute mode en provenance d’occident et mettant ainsi les valeurs de celui-ci au-dessus des nôtres, de notre histoire, notre culture. Elle copie un peuple qui ne lui accorde aucun respect, aucune considération comme l’ont montré les récents évènements en Ukraine, mais aussi les déclarations outrageuses, irrespectueuses, non diplomatiques des autorités françaises sur les actuels dirigeants du Mali. Cette attitude, nourrit le système françafricain. On note cependant que cette malheureuse actualité semble contribuer à un regain d’intérêt sur la question de l’africanité.
Le sort des pays souverainistes
La France s’est toujours battu de manière acharnée et violente pour conserver son précarré et ses avantages.
Ceux qui se sont mis en travers de son chemin, se sont ont été tués dans de terribles circonstances et la liste et longue, nous citerons ici que quelques icônes comme Thomas Sankara, Sékou Touré, Kwamé Nkrumah, Sylvanus Olympio.
A ce jour, rares sont les pays qui cherchent à gagner leur souveraineté. On ne dénombre que le Mali qui est attaqué sur tous les fronts : économique, financière, médiatique. Même les droits internationaux les plus élémentaires obligeant à donner accès à un port à tout pays sans littoral n’est pas respecté, et cela ne dérange personne, la communauté internationale reste sourde et muette. Tous les leviers possibles, même illégales sont activés afin d’asphyxier un peuple qui ne cherche qu’à créer les conditions de vie correctes sont activités.
Quand on voit que cette volonté française de mettre fin à l’accès à la souveraineté du Mali est appuyée par les États frères et voisins du Mali, on peut se poser la question de savoir est ce que la zone honteusement appelées l’Afrique francophone est vouée à disparaitre un jour sous sa forme actuelle, grenier de la France. Il est clair qu’il y a une évolution des mentalités, un réveil des populations mesurables via la multiplication des prises de position et de parole sur les réseaux sociaux. Mais les actes forts et déterminés sont rares, et les leaders des différents mouvements panafricanistes sont persécutés, surveillés, harcelés, humiliés, emprisonnés, exilés, limités, bridés dans leur liberté d’expression.
Françafrique et droit de l’homme
Les pays qui se disent pays des droits de l’homme comme la France bafouent les libertés individuelles qu’ils ont eux-mêmes créées. Quand il s’agit d’intellectuels panafricanistes noirs, africains qui se lèvent pour dénoncer les abus, on crée des brigades du quai d’Orsay, qui ont pour mission de mettre une immense pression sur eux pour limiter la portée de leur travail et de les décrédibiliser. Ils sont également victime d’intimidation, menaces, menace de mort…
Pour les risques qu’ils prennent, ces personnalités méritent d’être écoutés, compris et suivis par la jeunesse africaine. L’Afrique doit beaucoup à ses combattants Kemi Seba, Nathalie YAMB, Mouhamed KONARÉ, Franklin NIAMSY… la jeunesse africaine doit être acteur de la lutte pour une souveraineté pleine des états africains après 200 ans de colonialisme et 500 ans de domination. L’Afrique et les africains, doivent trouver les moyens de connaitre leur histoire afin de pouvoir se libérer de leurs chaines encore aussi présente que lors du commerce des hommes par leur semblables. A nous d’écrire la suite de l’histoire d’une Afrique enfin libre.